J’ai découvert récemment les peintures de Jeremy Geddes et j’ai passé un moment suspendu devant, comme ses corps, à détailler chaque centimètre et à me laisser aspirer par leur univers. Ultra réalistes, elles semblent pourtant tirer sur la BD, on ne peut s’empêcher d’y voir la trace d’un Bilal, notamment dans les fissures des murs et dans la manière dont les couleurs et les textures se fondent et s’amalgament.
J’aime particulièrement ces corps flottants et cette façon de traiter la peau. Les oiseaux me mettent aussi mal à l’aise, signe d’un certain talent.
Quelque chose donc entre un chasseur, Bilal, Ron Mueck (toujours en cours à la Fondation Cartier) et le réalisme impressionnant d’Alyssa Monks.
Je n’avais pas encore vu le thème de l’apesanteur dans cette tendance de l’hyperréalisme pictural ou sculptural.
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Peut-être parce que c’est justement assez antinomique avec l’hyperréalisme. On reste rarement en apesanteur. C’est justement ce paradoxe qui est beau je crois !
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Like the way U put it.
Cheers.
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